Un nouveau départ pour la Villa Sainte-Marcelline

Caroline Rodgers
Collaboration spéciale
À partir de cette année, les élèves de la maternelle à la sixième année ont une heure de robotique par semaine.
Villa Sainte-Marcelline À partir de cette année, les élèves de la maternelle à la sixième année ont une heure de robotique par semaine.

Ce texte fait partie du cahier spécial Enseignement privé

L’école privée pour filles située à Westmount, dont la pérennité est maintenant assurée, entre dans une nouvelle ère tout en conservant les valeurs qui l’ont fondée.

Avec un nouveau conseil d’administration formé de laïcs et le rachat des terrains et des bâtiments de l’école à la congrégation de religieuses qui l’ont fondée en 1959, la Villa Sainte-Marcelline entame la rentrée 2023 en se tournant vers l’avenir.

Située à Westmount, l’école accueille des filles de la maternelle à la fin du secondaire. À la suite d’une transaction conclue en juin dernier avec la congrégation des Soeurs de Sainte-Marcelline, qui se retire complètement des activités de l’école, les élèves, leurs parents et les enseignants envisagent ce nouveau départ avec optimisme : la pérennité de la Villa est maintenant assurée. Des rénovations sont déjà en cours.

« On se tourne vers l’avenir avec cette nouvelle étape, mais les valeurs que nous avons toujours défendues demeurent, dit Michel April, directeur général par intérim. Et la première valeur qui nous caractérise, c’est l’esprit de famille. C’est ce que les élèves et les parents aiment, et ce qui fait que les mères qui ont fréquenté l’école ont maintenant envie d’y envoyer leurs filles. »

Située sur le mont Royal, à quelques pas de l’Oratoire, la Villa est composée de six bâtiments, dont deux étaient à l’origine des résidences, ce qui contribue à transmettre cette ambiance familiale. Avec ses cours intérieures et ses terrains boisés, les lieux se prêtent aux bons moments.

« C’est un milieu de vie, ajoute le directeur. Tout le monde prend soin des élèves, et l’attention qu’on leur porte au quotidien est fondamentale. La culture du coeur et la transmission de valeurs humanistes importantes sont aussi au centre de la vie de l’école depuis de nombreuses années. »

Nouveauté : la robotique

Parmi les nouveaux projets de la Villa Sainte-Marcelline, dont la rentrée se déroule sur le thème « En avant toutes », la robotique a été intégrée au programme.

« On augmente nos services et nos programmes, dit M. April. Parmi les nouveaux investissements financiers et pédagogiques, nous avons un nouveau programme de robotique. Les élèves de la maternelle à la sixième année ont désormais une heure de robotique par semaine, avec des équipements spécialisés que nous avons acquis, et une professeure extraordinaire, Chantal Forget, chargée du programme. Celui-ci sera adapté au niveau des élèves, et tandis que les jeunes vont grandir, les équipements vont évoluer avec elles. Au secondaire, la robotique sera aussi offerte, mais en parascolaire. »

Cette nouveauté, qui risque de stimuler la curiosité et d’encourager les futures vocations scientifiques, s’ajoute aux nombreuses activités éducatives ou parascolaires déjà offertes, comme l’apprentissage des langues, les arts et les sports.

« On y croit beaucoup, car nous avons de beaux exemples de réussite scientifique chez les femmes au Québec, et il faut susciter l’intérêt chez nos filles. Quand nous avons présenté ce programme, les parents ont applaudi à l’unanimité. »

Bien que cette approche pédagogique mise sur la technologie, contrairement à d’autres, l’école ne s’est pas pour autant tournée vers l’utilisation généralisée d’outils tels que la tablette.

« On ne mise pas sur une tablette dans le sac à dos, ajoute le directeur. On a des chariots avec des tablettes, des ordinateurs portables et des locaux informatiques. Ce sont des outils accessibles dans l’école, mais ce n’est pas pour qu’on les ramène à la maison ni pour qu’on les utilise en classe de façon régulière. On pense que les méthodes traditionnelles sont encore tout à fait valables. Les religieuses avaient d’excellentes méthodes d’enseignement de la lecture et de l’écriture, qu’elles ont bien transmises aux laïcs. »

La qualité de l’enseignement s’appuie également sur des classes qui comptent en moyenne 23 élèves.

« C’est une moyenne faible, qui n’a à peu près pas d’équivalent du côté des écoles privées subventionnées, et il s’agit d’un avantage indéniable pour les professeurs et les élèves. »

Musique, arts, théâtre et sports

Les arts dramatiques et plastiques et la musique occupent une place importante à la Villa Sainte-Marcelline, qui compte même une école de musique intégrée.

« L’élève qui pratique un instrument à un niveau avancé peut avoir des cours de musique intégrés à son programme scolaire, et pas seulement en parascolaire. Les arts dramatiques ont toujours été importants, nous avons une troupe de théâtre et chaque année, il y a une comédie musicale de haut niveau et très courue. »

De nombreux sports sont aussi offerts, avec des équipes de basketball, de volleyball, de natation, d’athlétisme et de badminton, entre autres.

 

Le 9 septembre, de 10 h à 15 h, les familles sont invitées à une journée porte ouverte pour découvrir les espaces et les activités de la Villa Sainte-Marcelline, rencontrer le personnel et des élèves pour poser des questions et échanger.

Ce contenu a été produit par l’équipe des publications spéciales du Devoir, relevant du marketing. La rédaction du Devoir n’y a pas pris part.

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