Recherche: enjeux climatiques
De la prospective à l’adaptabilité
De la prospective à l’adaptabilité
Orages violents, vagues de chaleur, feux de forêt, pollution atmosphérique… Le Québec a connu un été marqué par des événements climatiques d’envergure. Au cours des prochaines années, ces situations seront de plus en plus fréquentes, nous dit-on. Selon le consortium québécois sur la climatologie Ouranos, des hausses de température importantes sont à prévoir jusqu’à la fin du siècle. Ce contexte fera en sorte que jusqu’à 20 % des habitats forestiers pourraient devenir inadaptés pour certaines espèces d’arbres. Quant aux précipitations, qui ont augmenté en moyenne de 10,5 % durant les dernières décennies, elles seront plus abondantes et extrêmes, faisant grimper la redondance des inondations, qui, à leur tour, auront des répercussions néfastes sur nos infrastructures, sur nos services essentiels, ainsi que sur les habiletés psychosociales de la population. Ce cahier spécial, premier d’une série de deux, dresse un tableau loin d’être exhaustif des défis climatiques actuels et futurs, ainsi que des solutions proposées par des équipes de chercheurs dans toutes les universités de la province, afin d’assurer notre adaptabilité aux indubitables changements.
Ce cahier spécial vous donne rendez-vous chaque samedi. L’équipe des publications spéciales du Devoir vous invite à arrêter le temps pour vous poser avec votre café du week-end et plonger dans ces pages.
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Comprendre pour mieux intervenir
Selon le rapport Les comportements suicidaires au Québec. Portrait 2023, publié en février dernier par l’Institut national de santé publique du Québec, le suicide est en baisse au Québec. Son taux est même à son niveau le plus bas depuis près de 40 ans. Cette tendance ne saurait pourtant effacer le fait que 1055 personnes se sont enlevé la vie dans la province en 2020, et que le suicide est, à ce jour, au 8e rang des causes de décès au Québec. À l’occasion de la 21e Journée mondiale de prévention du suicide, qui a lieu le 10 septembre, ce cahier s’intéresse aux recherches permettant une meilleure compréhension des questions de santé mentale, ainsi qu’aux organismes travaillant sur le terrain afin de prévenir la détresse, de soutenir les personnes en difficulté et de leur redonner espoir.
Bien plus qu’une école
Il est bel et bien révolu, le temps où l’école privée était réservée à l’élite. Si l’excellence, le dépassement de soi et la réussite font toujours partie de ses valeurs, elle met aujourd’hui en avant sa capacité d’innovation et d’inclusion — en accueillant des élèves aux profils variés et issus de différents milieux socio-économiques —, sa flexibilité, mais aussi l’engagement et la bienveillance dont les élèves se doivent de faire preuve. Alors que la rentrée scolaire est encore toute fraîche, il est déjà temps pour les élèves, comme pour leurs parents, de penser à l’avenir. Au cours des prochaines fins de semaine, les établissements d’enseignement privé ouvriront ainsi leurs portes afin de présenter leur projet éducatif et leur milieu de vie, mais aussi toute la gamme d’activités proposées dans le but de développer les intérêts et les talents de chacun. À cette occasion, ce cahier leur donne la parole.
Un fossé qui se creuse
Les défis en matière d’alphabétisation ne cessent de se multiplier, du fait notamment du virage numérique de plus en plus prégnant et de l’avènement de l’intelligence artificielle. Un écart se creuse par ailleurs entre les populations montréalaises et celles des régions éloignées, tant du point de vue de leur profil scolaire que de leur niveau de littératie. À l’occasion de la Journée internationale de l’alphabétisation, qui a lieu le 8 septembre, ce dossier dresse un état de la situation au Québec et présente les réflexions actuelles, ainsi que les projets menés par les organismes oeuvrant auprès des personnes analphabètes qui, doit-on le rappeler, constituent à ce jour près de 50 % de la population québécoise.
Vers un automne chaud ?
Contestation des projets de loi 15 — qui prévoit la centralisation du système de santé — et 23 — qui réorganise de fond en comble le secteur de l’éducation —, négociations au point mort dans le dossier du renouvellement des conventions collectives du secteur public, transition verte nécessaire, mais qui se soucie trop peu des travailleuses et des travailleurs, etc. De l’avis des différentes centrales syndicales, le gouvernement manque d’écoute et leurs membres sont à bout. De quoi entrevoir un automne chaud ? Possible, répondent-elles. À l’occasion de la fête du Travail, lundi, ce dossier leur donne la parole afin de leur permettre de faire connaître leurs préoccupations.
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Une industrie en plein redécollage
Cinq donneurs d’ordres, 15 partenaires de premier rang — équipementiers ou entreprises d’entretien, de réparation ou de révision —, 185 autres fournisseurs, 60 000 travailleurs, dont 43 000 dans le seul secteur de la fabrication : le Québec, et en premier lieu la grande région de Montréal, est le troisième centre aérospatial au monde, derrière Toulouse et Seattle. Or, si la fermeture des espaces aériens durant la pandémie a entraîné une baisse du nombre de commandes et une période plus creuse pour le secteur, tous les voyants sont aujourd’hui de nouveau au vert. Ce cahier s’attache à présenter la grappe aérospatiale montréalaise, tout en s’intéressant aux défis qu’elle a à relever, au premier rang desquels la pénurie de main-d’oeuvre et le nécessaire virage vert que doit prendre l’industrie.
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