Une question a été posée

« Qu’est-ce qui est le plus dommageable actuellement pour nos enfants et la société québécoise ? Avoir une enseignante qualifiée qui porte un signe religieux ou avoir « un adulte » non formé en enseignement dans la classe ? » Cette question a été posée par Julie Larochelle-Audet et Marie-Odile Magnan (Le Devoir, le 24 août).

Selon moi, ni l’une ni l’autre ne devrait être à ce poste.

Une enseignante qui porte un signe religieux n’est pas qualifiée et en voici les raisons :

Un instituteur ou une institutrice doit posséder un certain savoir et une certaine science dont les institutions scolaires et universitaires ont la vocation et mission. Or, contradictoire et illogique est le port d’un signe ostentatoire religieux qui démontre, entre autres, l’ignorance de l’Histoire des religions fabriquées, dont on a inventé des dogmes et des doctrines qui vont à l’encontre de la dimension humaniste. Il est normal que tout employeur ait ses règlements que l’employée doit respecter. Il est donc faux que le gouvernement exclut les femmes voilées ; ce sont elles-mêmes qui s’excluent en refusant les lois justifiées pour ce poste.

En France, on a bien compris et on se tient debout ; le port des signes ostentatoires religieux dans les écoles est interdit. Il est illogique et nuisible pour les enfants qu’un adulte non formé soit à ce poste d’enseignante.

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