Collège Regina Assumpta: un milieu de vie stimulant

Isabelle Delorme
Collaboration spéciale
L’école de musique du collège Regina Assumpta permet d’apprendre le piano, la flûte ou le saxophone à la pause du midi ou d’intégrer un ensemble musical sans avoir à sortir de l’établissement.
Photo: Collège Regina Assumpta L’école de musique du collège Regina Assumpta permet d’apprendre le piano, la flûte ou le saxophone à la pause du midi ou d’intégrer un ensemble musical sans avoir à sortir de l’établissement.

Ce texte fait partie du cahier spécial Enseignement privé

Le lieu des possibles : c’est la vision que s’est donnée le collège Regina Assumpta, situé à Montréal, pour accompagner ses élèves. Qu’ils soient curieux, passionnés ou experts dans un domaine artistique, culturel ou sportif, les 2250 jeunes qui fréquentent l’établissement y trouvent de multiples occasions de se découvrir ou de se perfectionner.

« Notre collège donne aux élèves l’occasion de se développer dans toutes sortes de domaines et à différents degrés. Il y en a pour tous les goûts et toutes les intensités », décrit Julie Duchesne, directrice générale du collège.

Plus qu’un lieu pour étudier, le collège Regina Assumpta est devenu, au cours de ses presque 70 ans d’existence, un milieu de vie intégré qui offre aux jeunes la possibilité de s’épanouir à travers le sport ou les arts. Son centre culturel et sportif est ouvert toute l’année aux élèves et à leur famille, mais aussi aux habitants du quartier. « Nos élèves qui ont le goût de bouger peuvent donc aller par exemple à des cours de piscine ou au mur d’escalade du collège », explique Julie Duchesne, qui affirme par ailleurs compter plus de 600 jeunes athlètes dans les équipes sportives du collège pour une pratique plus intensive. L’école de musique permet d’apprendre le piano, la flûte ou le saxophone à la pause de midi ou d’intégrer un ensemble musical sans avoir à sortir de l’établissement. Dans la salle de spectacle, les élèves peuvent se produire sur scène ou assister à des prestations professionnelles.

Ce milieu de vie intégré permet également à ceux qui le désirent de trouver un premier emploi. « Nos installations étant ouvertes au grand public, plusieurs jeunes peuvent occuper les soirs ou la fin de semaine les postes de sauveteur à la piscine par exemple, ou travailler à l’accueil ou au casse-croûte de notre centre culturel et sportif. Cela leur offre la possibilité d’une première expérience d’emploi dans un milieu qu’ils connaissent et dans lequel ils se sentent bien », explique Mme Duchesne.

Des concentrations intégrées au cursus

Tous les élèves des trois premières années (et certains élèves en 4e et 5e secondaire) intègrent une discipline sportive, artistique ou technologique dans leur formation en choisissant l’une des cinq concentrations proposées en partenariat avec des experts. « Notre concentration Science et robotique est connue des jeunes qui aiment la science et la technologie », dit Katia Fornara, directrice des services pédagogiques du collège. Ce programme, qui existe depuis plus de 10 ans, a permis à l’équipe compétitive de robotique de se classer première au Québec.

Le collège propose également des concentrations en arts et multimédia, danse, sports et musique et techno. Il a d’ailleurs reçu le prix Innovation pédagogique 2023 pour son projet de création musicale numérique avec un instrument original : le Push. « Nous sommes la seule école secondaire proposant cette console reliée à un ordinateur qui permet de programmer et de composer de la musique numérique, décrit Julie Duchesne. Mais nos élèves peuvent aussi intégrer notre orchestre symphonique et pratiquer des instruments plus traditionnels, comme le tuba, la harpe ou les percussions ». La danse pratiquée au collège fait aussi le grand écart en allant du classique au contemporain en passant par la danse urbaine et le hip-hop.

Une transition douce vers le secondaire

Un autre objectif central dans la mission du collège Regina Assumpta est de mieux accompagner les élèves dans leurs premiers pas au secondaire. « C’est une transition qui peut être fragile et stressante pour les élèves et leurs parents. Nous avons mis des actions en place pour la faciliter, l’adoucir et développer un sentiment de sécurité et d’appartenance », précise Katia Fornara.

Les élèves de 1re secondaire ne quittent pas leur classe lorsqu’ils changent de matière, ce sont les enseignants qui viennent à eux. « Ils sont dans une grande école, mais ils ont l’impression d’être dans un petit cocon qui leur appartient », note Mme Duchesne. Dès la rentrée, la nouvelle cohorte des plus jeunes est accueillie par ses « anges gardiens », des élèves de 4e et 5e secondaire. « Ces mentors développent un contact chaleureux avec les nouveaux, qui ont souvent hâte de devenir à leur tour un ange gardien de référence pour les suivants », observe la directrice générale.

Ce passage de flambeau renforce le sentiment d’appartenance des élèves au collège, qui vient souvent de loin. « Les adultes qui l’ont fréquenté dans le passé ont tendance à y inscrire leurs enfants aujourd’hui, observe Mme Duchesne. Et beaucoup de membres de notre personnel, notamment des enseignants, ont étudié ici. Ils ont à coeur les valeurs de notre collège. »

Ce contenu a été produit par l’équipe des publications spéciales du Devoir, relevant du marketing. La rédaction du Devoir n’y a pas pris part.

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