Des élèves dirigés vers une école temporaire à Montréal

Des morceaux de plâtre s’étant détachés de l’entre-plafond d’une école primaire située dans l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie a incité le Centre de services scolaire de Montréal (CSSDM) à fermer de façon préventive lundi un des pavillons de l’école.
Jacques Nadeau archives Le Devoir Des morceaux de plâtre s’étant détachés de l’entre-plafond d’une école primaire située dans l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie a incité le Centre de services scolaire de Montréal (CSSDM) à fermer de façon préventive lundi un des pavillons de l’école.

Les élèves du pavillon d’une école montréalaise qui a été fermée lundi pour des raisons de sécurité devront rester à la maison toute la semaine, avant d’avoir accès à des locaux temporaires pour y poursuivre leurs cours.

La semaine dernière, des morceaux de plâtre se sont détachés de l’entre-plafond de l’école primaire Saint-Ambroise, situé dans l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie, créant notamment de la poussière dans une classe. Cette situation a incité le Centre de services scolaire de Montréal (CSSDM) à fermer de façon préventive lundi le pavillon de Normanville, le temps que des experts techniques analysent la scène.

Or, ces analyses, menées en partie par une firme externe spécialisée en hygiène des bâtiments, ont permis de conclure que des travaux devront avoir lieu pendant quatre à huit semaines dans ce pavillon avant que des élèves puissent réintégrer celui-ci. « Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’à la suite de l’inspection faite cet avant-midi, les experts ont compris que des couches de plâtre très minces étaient tombées à certains endroits et que d’autres chutes pourraient survenir » dans l’entre-plafond du pavillon, a expliqué en soirée lundi le directeur général adjoint à la gestion des ressources matérielles à la CSSDM, Stéphane Chaput.

« On pourrait se retrouver avec des risques de chute de façon continue pendant un certain temps », a-t-il ajouté. Or, même si le plâtre demeure dans l’entre-toit du bâtiment, sa chute dégage de la poussière qui pourrait incommoder les élèves et les employés.

Dans ce contexte, les élèves concernés devront donc demeurer à la maison jusqu’à lundi prochain, avant d’avoir accès par la suite à une école temporaire, indique une communication envoyée ce lundi aux parents concernés que Le Devoir a pu consulter.

« Afin de continuer à offrir un milieu d’apprentissage sain et sécuritaire, nous avons pris la décision de relocaliser, de façon temporaire et à partir du lundi 18 septembre, les élèves et les membres du personnel vers les espaces transitoires de l’école Sans-Frontières », précise le document, qui est signé par la directrice de l’école primaire, Marie-Hélène Aubé.

« Ces espaces, situés dans Rosemont à proximité de notre école, sont parfaitement adaptés à la tenue de nos activités éducatives », ajoute la communication. Un service de transport sera d’ailleurs offert aux élèves qui en auront besoin pour se rendre à leurs cours.

D’ici à ce que les élèves du pavillon de Normanville aient accès à cette école temporaire, un service de garde d’urgence sera proposé gratuitement aux parents concernés. « Heureusement, nous sommes encore en début d’année, l’ensemble des contenus d’apprentissage pourront être repris lors du retour en classe », ajoute le document.

Le coût des travaux à venir dans ce pavillon n’a pas encore été évalué, mais Stéphane Chaput assure que la CSSDM dispose d’un budget suffisant pour éponger les dépenses qui seront reliées à ce chantier imprévu.

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