Un ex-cadre du Collège Lionel-Groulx est arrêté par l’UPAC

L’UPAC a arrêté un ancien cadre du Collège Lionel-Groulx, l’accusant d’avoir volé près d’un million de dollars à l’association étudiante du cégep entre janvier 2011 et avril 2018.
Ville de Sainte-Thérèse Archives L’UPAC a arrêté un ancien cadre du Collège Lionel-Groulx, l’accusant d’avoir volé près d’un million de dollars à l’association étudiante du cégep entre janvier 2011 et avril 2018.

L’Unité permanente anticorruption (UPAC) a arrêté un ancien cadre du Collège Lionel-Groulx, l’accusant d’avoir volé près d’un million de dollars à l’association étudiante du cégep entre janvier 2011 et avril 2018.

Éric Boily a été relâché sous promesse de comparaître le 26 septembre au palais de justice de Saint-Jérôme. Il fait face à des accusations de fraude et d’abus de confiance, a précisé l’UPAC dans un communiqué diffusé mercredi.

« L’enquête a été réalisée en collaboration avec la Régie intermunicipale de police Thérèse-de Blainville ainsi que la Sûreté du Québec, après avoir été prise en charge par l’UPAC en novembre 2021 », écrit-on.

La porte-parole du Collège Lionel-Groulx, Julie Loyer, a précisé au Devoir que M. Boily a été congédié en 2019 à la suite d’une enquête interne. L’enquête de l’UPAC concerne l’association étudiante, qui est une entité indépendante du cégep, souligne la porte-parole. Mais en plus de l’association étudiante, celui-ci aurait fraudé le Collège avec « des dépenses douteuses », en utilisant à mauvais escient une carte de crédit fournie par son employeur. L’information avait été rapportée par Le Journal de Montréal en 2017.

L’Association générale des étudiantes et étudiants du Collège Lionel-Groulx (AGEECLG) s’est dite heureuse des conclusions de l’enquête de l’UPAC. « L’Association va désormais analyser ses options sur le plan légal pour la suite, indique-t-on dans un communiqué envoyé aux médias. Jusqu’à ce jour, l’absence de conclusions dans ce dossier avait donné libre cours aux sous-entendus et aux interprétations selon lesquelles des ex-employé.es de l’Association auraient pu être responsables de la fraude ».

Le café étudiant avait fermé ses portes par manque de fonds lors de cette période, précise l’association étudiante, et plusieurs activités n’ont pas pu recevoir un financement normal.

Éric Boily n’a pas répondu aux messages du Devoir.

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