Un an après le décès de Mahsa Amini, le Canada impose de nouvelles sanctions à l’Iran

La ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, que l’on voit ici fin août, dit avoir observé une accélération de la répression contre les femmes iraniennes au cours de la dernière année.
Darren Calabrese La Presse canadienne La ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, que l’on voit ici fin août, dit avoir observé une accélération de la répression contre les femmes iraniennes au cours de la dernière année.

Pour marquer l’anniversaire de la mort d’une jeune Iranienne qui avait déclenché des protestations mondiales il y a un an, le Canada a annoncé de nouvelles sanctions visant six hauts responsables du régime de Téhéran, qui se voient désormais interdire d’entrer au pays ou d’y posséder des avoirs.

Les nouvelles sanctions font écho aux alliés du Canada et incluent des membres du Conseil suprême de la révolution culturelle, un organisme non élu qui a créé la soi-disant police de la moralité, responsable de faire respecter les règles du hidjab.

 

Samedi marquera le premier anniversaire de la mort de Mahsa Amini, 22 ans, en garde à vue après avoir été arrêtée pour ne pas avoir porté correctement son hidjab.

Le Canada sanctionne notamment Abdol Hossein Khosrow Panah, qui a repris le groupe en janvier et renforcé la surveillance des femmes en Iran.

La ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, dit avoir observé une accélération de la répression contre les femmes iraniennes au cours de la dernière année.

 

« Les sanctions d’aujourd’hui reflètent notre engagement inébranlable à soutenir le peuple iranien, en particulier les femmes et les filles, alors qu’il continue de défendre courageusement ses droits », a écrit Mme Joly dans un communiqué de presse.

Il s’agit de la 14e série de sanctions imposées par le Canada à l’Iran au cours des 11 derniers mois. Ces sanctions concernent 31 entités et 129 personnes.



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