La trajectoire du procès des organisateurs du Convoi de la liberté demeure incertaine

Tamara Lich est accusée de méfait, d’entrave au travail des policiers, d’intimidation et d’avoir conseillé à d’autres de commettre des méfaits.
Adrian Wyld La Presse canadienne Tamara Lich est accusée de méfait, d’entrave au travail des policiers, d’intimidation et d’avoir conseillé à d’autres de commettre des méfaits.

Les avocats des deux parties au procès des principaux organisateurs du Convoi de la liberté s’efforcent d’éviter que la procédure ne parvienne à une impasse.

Tamara Lich et Chris Barber font face à des accusations liées à leur rôle dans la manifestation qui a bloqué des rues du centre-ville d’Ottawa pendant trois semaines, l’année dernière, alors que plusieurs personnes manifestaient contre les restrictions sanitaires liées à la COVID-19.

La Couronne avait estimé qu’il lui faudrait environ 10 jours pour présenter sa cause au cours du procès, qui devait initialement s’étaler sur 16 jours.

Mais tandis que le procès entame sa troisième semaine dans une salle d’audience d’Ottawa, seuls deux des 21 témoins prévus par la Couronne ont comparu jusqu’à présent.

Les disputes juridiques sur l’admissibilité et la divulgation des preuves ont ralenti la procédure, et les avocats se sont demandé la semaine dernière quelle était la meilleure façon d’avancer.

La juge Heather Perkins-McVey affirme que l’objectif est de garantir que le procès soit équitable pour tout le monde et qu’ils y parviendront éventuellement.

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