Le cœur sur la main

Depuis près de 50 ans, l’Institut de Cardiologie de Montréal (ICM) compte sur sa Fondation pour soutenir des projets de recherche de pointe qui lui permettront d’atteindre son ambition de réduire de 30 % les incidents causés par les maladies cardiovasculaires d’ici 2030. C’est en redéfinissant les limites du possible que l’ICM contribue à augmenter l’espérance de vie des Québécoises et des Québécois depuis sa fondation en 1954. Réaliser la première greffe cardiaque au Canada en 1968 est un exemple de son ADN de pionnier. Une innovation qui, aujourd’hui, continue de sauver des vies comme celle de Frank Nguyen, un père de famille qui, à l’âge de 45 ans, s’est retrouvé dans un état critique du jour au lendemain.

Été 2019 : Frank Nguyen est en vacances au New Jersey avec sa famille. Essoufflement anormal au repos : les médecins décèlent une insuffisance cardiaque sévère. Pourtant, Frank est un homme actif qui surveille sa santé et son alimentation. Quatre jours plus tard, il est rapatrié à l’Institut de Cardiologie de Montréal (ICM) par avion. ll y restera trois mois et demi non consécutifs. Le traitement par médicaments ne fonctionne pas. Il est en état de choc et met du temps à réaliser la situation. « Dans ma malchance, j’ai été incroyablement chanceux d’être pris en charge à l’Institut de Cardiologie de Montréal, dit-il. Les médecins, les infirmières, les préposés aux bénéficiaires : tous aiment leur travail, ils prennent leur métier à cœur. » Ce père de famille, qui se décrit comme un homme tout simple, avoue aujourd’hui s’être senti comme un VIP durant toute cette période. En 2019, on lui implante un défibrillateur parce qu’il est à fort risque d’arrêt cardiaque et, donc de mort subite. Sans greffe, son espérance de vie est d’un an.

Devant son anxiété et de sérieux troubles du sommeil, il bénéficie des soins psychologiques dispensés par l’ICM. Il reçoit une greffe en 2021, après un délai exceptionnellement court. « J’ai été incroyablement chanceux. Je ne me serais jamais rendu là sans l’aide de ma famille et de ma psychothérapeute », dit-il aujourd’hui.

Un institut à l’avant-garde

Frank Nguyen est l’un des 55 000 patients qui passent chaque année par l’Institut de Cardiologie de Montréal, un hôpital public spécialisé en cardiologie. Souvent, ces personnes sont également admises dans des programmes de prévention qui les amènent à rencontrer un ou plusieurs spécialistes qui répondent à leurs besoins spécifiques : éducation sur les saines habitudes de vie, remise en forme, nutrition, etc. Ses actions en prévention, avalisées par l’Organisation mondiale de la Santé pour la toute première fois au Canada, sont déterminantes quand on sait que neuf Canadiens sur dix âgés de plus de vingt ans présentent un facteur de risque de développer une maladie cardiovasculaire. En effet, ces pathologies constituent la première cause de mortalité dans le monde.
Frank Nguyen et sa fille Chloé en visite au Cap Enragé, Nouveau-Brunswick.

Tout premier hôpital spécialisé en cardiologie au Canada, l’ICM est à l’avant-garde et un leader mondial en médecine cardiovasculaire. Son centre de recherche, le plus important au niveau des investissements au Québec, est reconnu à l’échelle internationale. Enfin, l’Institut, affilié à l’Université de Montréal, participe à la formation de futurs cardiologues, que ceux-ci viennent du Québec ou de l’étranger. Pour poursuivre toutes ses activités à l’attention du public, l’ICM a créé, en 1977, une fondation dont la mission est de recueillir des fonds et de les remettre à l’Institut.

Un soutien indispensable

Annuellement, la Fondation amasse environ 25 millions de dollars au nom de l’Institut de Cardiologie de Montréal (FICM). « Nous agissons comme levier pour appuyer l’innovation dans toutes les actions de l’Institut », explique Yannick Elliott, directeur général de la FICM. La période automnale est propice à la sollicitation de fonds. Et la réponse est bonne puisque, chaque année, anciens patients et leurs proches, donateurs corporatifs et autres acteurs institutionnels publics soutiennent les activités de la Fondation. « Pour les patients et leurs proches, soutenir la mission de la fondation est une façon de perpétuer ce qui a changé leur trajectoire de vie », résume Yannick Elliott. Car la maladie cardiaque ne touche pas que celui qui en souffre, mais elle a des impacts majeurs sur sa famille et son entourage.

Le 7 septembre dernier avait lieu le Grand Bal des Vins-Cœur, le rendez-vous philanthropique annuel de levée de fonds et de sensibilisation aux maladies cardiovasculaires. La 23e édition aura permis d’amasser 1 380 000 $ au profit de l’Institut. À chaque édition, la communauté d’affaires participe en grand nombre à cet événement festif en jouant un rôle de premier plan dans l’avancée de la médecine cardiovasculaire, ceci, en collaboration avec des donateurs et de grands partenaires du monde des affaires, comme Sun Life ou Desjardins, qui s’engagent dans différents programmes qui changent la vie des patients.
Yannick Elliott, directeur général de la FICM

« Pour les patients et leurs proches, soutenir la mission de la fondation est une façon de perpétuer ce qui a changé leur trajectoire de vie ».

L’humain au cœur de la médecine et de la philanthropie

Quand Frank Nguyen a été admis à l’ICM, il a bénéficié du programme parrainage-chirurgie, qui consiste, pour un ancien patient qui a subi une intervention cardiaque, à accompagner un nouveau et partager avec lui son vécu à même sa chambre d’hôpital. « À l’époque, ça m’avait beaucoup aidé de parler à quelqu’un qui avait vécu ça avant moi. Désormais je suis membre de ce programme car je veux redonner ce que j’ai reçu, c’est très thérapeutique, dit-il. Pour un patient en attente d’une greffe, ça donne beaucoup d’espoir de rencontrer quelqu’un qui est passé par là et qui a aujourd’hui une vie normale. » Outre son expertise médicale indubitable, c’est cette dimension profondément humaine qui fait de l’ICM un acteur unique dans la prise en charge de patients souffrant de cardiopathie. L’intégrité, l’écoute et le respect sont au centre de ses actions. Et l’engagement philanthropique est déterminant pour perpétuer sa noble mission, son esprit d’innovation et son excellence.


 

La Fondation de l’Institut de Cardiologie de Montréal recueille et administre des fonds pour soutenir la recherche, les soins, l’enseignement, la prévention, la réadaptation et l’évaluation des nouvelles technologies de l’Institut de Cardiologie de Montréal. Elle encourage ainsi l’excellence d’une institution de calibre international au service de la communauté montréalaise, québécoise, canadienne et mondiale, en lui permettant d’accomplir pleinement sa mission de combattre les maladies cardiovasculaires, première cause de mortalité au monde.

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