Virée gourmande dans le Bas-Saint-Laurent

Catherine Lefebvre
Collaboration spéciale
À Kamouraska, la ferme 40 arpents se spécialise dans le microélevage de bovins de boucherie au pâturage et de porcs Berkshire.
Photo: 40 arpents À Kamouraska, la ferme 40 arpents se spécialise dans le microélevage de bovins de boucherie au pâturage et de porcs Berkshire.

Ce texte fait partie du cahier spécial Plaisirs

L’air salin, la beauté du fleuve toujours à nos côtés, les vallons verdoyants à perte de vue dans l’arrière-pays : le Bas-Saint-Laurent est sans contredit l’une des régions les plus riches pour un séjour agrotouristique. Voici quelques suggestions d’expériences culinaires extraordinaires aux quatre coins de la région.


Kamouraska 

40 arpents, la petite buvette presque secrète

 

C’est en nous aventurant sur le 4e Rang Ouest à Saint-Onésime-d’Ixworth que nous trouvons la ferme 40 arpents, d’Isabelle Vaillancourt et Patrick Lavoie. Connus pour leur érablière artisanale, ils se spécialisent également dans le microélevage de bovins de boucherie au pâturage et de porcs Berkshire. Cette race rustique est bien adaptée au rude climat du Québec, en plus de fournir une viande plus persillée que celle provenant de l’élevage conventionnel.

Une fois par semaine, Isabelle et Patrick ouvrent les portes de leur buvette fermière à la communauté et aux agrotouristes habitués. « Nous ouvrons habituellement tous les jeudis de l’année, à moins qu’il y ait une urgence à la ferme, précise Isabelle Vaillancourt. Nous produisons toute la viande que nous servons et nous vendons les surplus à notre ferme seulement. Nous faisons aussi la découpe et la transformation sur place (charcuteries, saucisses, bacon, etc.). Nous n’utilisons que le miel, le sucre et le sirop d’érable produits à notre ferme. Nous produisons aussi des légumes, et pour combler le manque, nous achetons ceux de nos amis maraîchers aux Jardins du Haut-Pays, aux Jardins Herencia et aux Jardins du Pied à terre. »

Sans surprise, et au grand bonheur des convives, leur menu évolue au gré des saisons et des ingrédients disponibles. On ne peut pas faire de réservations. Il est donc préférable de s’y rendre à l’ouverture. Mais on peut aussi attendre qu’une place se libère en sirotant un verre de vin nature et en admirant le décor pittoresque.

En pleine nature avec Kim Côté

 

Pour une cueillette de produits sauvages mémorable, le chef Kim Côté, du restaurant Côté Est, à Kamouraska, propose une aventure gastro-mycologique unique : l’expérience Mycomigrateur. Afin de rassembler sa passion pour la cuisine, la mycologie et la nature, il invite ses convives à monter à bord de son Land Cruiser vintage tout équipé pour aller à la découverte de la richesse des ressources locales : champignons forestiers, plantes sauvages, petits fruits… La cerise sur le gâteau est certainement que le chef réputé apprête les récoltes du jour avec soin pour en faire un délicieux festin, servi à même la forêt.

Les sorties ont lieu tous les dimanches, en groupe de quatre personnes, jusqu’au 24 septembre. Il faut absolument réserver sa place. D’ailleurs, du 15 au 17 septembre 2023 aura lieu le Festival des champignons forestiers du Kamouraska.


 

Rimouski

Photo: Koly Vahy Un plat de tempeh, kimchi, germinations et chlorophylle

Le candidat de la 11e saison de l’émission Les chefs ! Adrian Pastor a récemment lancé le projet Yaku, qui signifie « eau » en quechua, une langue indigène du Pérou, d’où il est originaire. En plus d’offrir les services de chef à domicile et de traiteur, il proposera également cet automne des ateliers culinaires en petits groupes. « Ma mission est de mettre en valeur le sauvage comestible du Saint-Laurent et du terroir de Rimouski », explique-t-il.


 

La Mitis

Profitez de la splendeur des Jardins de Métis et installez-vous confortablement pour un pique-nique tout en musique, les dimanches 13 et 20 août prochains, les deux dernières dates de l’été. Ou alors vivez une expérience gastronomique mémorable au restaurant Villa Estevan. Le chef Frédérick Boucher se fera un plaisir de vous proposer des plats à l’image des jardins. Encore là, il faut faire vite, puisque le restaurant est ouvert jusqu’au 26 août. Sur la route, écoutez le balado Les fabuleux jardins d’Elsie Reford — créatrice des Jardins de Métis — afin de mieux connaître l’histoire de ce sanctuaire horticole spectaculaire.

Tant qu’à être dans le coin

Tout juste à l’extrémité de la région du Bas-Saint-Laurent, à Saint-Roch-des-Aulnaies, la nutritionniste Julie Aubé a ouvert le kiosque en libre-service Roch le fermier. Connue pour ses célèbres événements Prenez le champ, elle invite les passants à s’arrêter à son propre champ pour faire le plein de bons produits de sa terre, comme les oeufs fermiers, et de sa cuisine, comme les pâtes fraîches farcies aux légumes de saison, aux fromages du coin ou de viandes locales. « Le kiosque s’anime lors des “Jours en n’oeuf”, s’exclame Julie Aubé. Les 9, 19 et 29 de chaque mois, les thèmes varient, mais ça inclut toujours une visite de la ferme avec moi ! » Les abonnés à l’infolettre connaissent le thème neuf jours avant l’événement. C’est concept !

Ce contenu a été produit par l’équipe des publications spéciales du Devoir, relevant du marketing. La rédaction du Devoir n’y a pas pris part.



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