Un potager qui revient d’année en année!

Guillaume Pelland
Collaboration spéciale | dujardindansmavie.com
Chénopode bon-Henri
Photo: Guillaume Pelland Paysage gourmand Chénopode bon-Henri

Ce texte fait partie du cahier spécial Plaisirs

Vous n’avez qu’à les planter une fois pour obtenir des végétaux délicieux, chaque année ! Pour tirer le meilleur parti des vivaces potagères, on les récolte régulièrement ; cela prolongera et augmentera leur rendement, tout en les empêchant de se propager n’importe où dans le jardin. Voici huit espèces à pérenniser au potager.

1. Chénopode bon-Henri

Le chénopode bon-Henri produit des feuilles épaisses, charnues et riches en fer, ce qui en fait un substitut idéal à l’épinard. Il est délicieux lorsqu’il est cuit, frit, ou préparé à la vapeur. Évitez toutefois de le consommer cru. Les tiges florales du bon-Henri poussent tout au long de la saison, débutant avant l’asperge et se terminant bien après, à l’automne. Pour apprécier au mieux ce légume productif, on cueille les tiges à la base et on les prépare à la manière d’une asperge. Attention, la plante pâlira si on la laisse monter en graine. 55 cm, 30 cm, zone de rusticité 3, soleil/mi-ombre

2. Épinard du Caucase

Le vigoureux épinard du Caucase peut être cultivé verticalement à l’aide d’un support. Sans soutien, il retombera tout aussi bien. Plante polyvalente, elle peut pousser aussi bien en plein soleil qu’à l’ombre, en rampant ou en grimpant. De nombreux palais apprécieront sa saveur douce. Crue ou cuite, sa feuille verte met en appétit. 3 m, 50 cm, zone de rusticité 3, soleil/mi-ombre/ombre

3. Chervis

Cette plante cousine de la carotte offre des racines sucrées, avec un goût subtil de noisette. On évite de la cultiver en pot, puisqu’elle aime s’enraciner en profondeur. Elle germe lentement et sa racine pivotante est sensible à la transplantation. Conseil de pro : mieux vaut tailler la plante avant qu’elle ne plie sous le poids de ses semences. 1,5 m, 55 cm, zone de rusticité 4, soleil

4. Livèche d’Écosse

La livèche d’Écosse, également connue sous le nom de persil de mer, a une saveur délicate qui marie le goût du céleri à celui du persil. Bien qu’elle soit moins célèbre que sa cousine à la saveur intense, la livèche n’a rien à envier aux variétés modernes de céleri en ce qui concerne le goût. En effet, ses feuilles et ses tiges ont une douceur qui se prêtera parfaitement comme légume vert dans vos plats. 60 cm, 60 cm, zone de rusticité 3, soleil/mi-ombre

5. Asperge

Si la culture de l’asperge est facile, elle a ses particularités. Son feuillage aérien et léger permet au soleil de pénétrer jusqu’à ses pieds. Elle nécessite donc un paillis organique pour contrôler les mauvaises herbes. Au potager, il est possible d’associer les asperges avec des bulbes hâtifs, tels que les tulipes, dont les floraisons colorées et sucrées peuvent combler le vide laissé par la récolte. Une autre option est de réserver un espace ensoleillé spécialement destiné à la culture des asperges. 1,3 m, 40 cm, zone de rusticité 3, soleil

6. Rhubarbe

La rhubarbe, de taille massive, est spectaculaire dans les aménagements paysagers. Pour la garder bien jolie, on coupe la fleur lorsqu’elle est au stade de bouton. Cela préviendra le jaunissement et, en prime, vous pourrez la déguster comme un chou-fleur ! Prenez garde, la rhubarbe demandera énormément d’eau si vous la placez en plein soleil. Pour éviter ces problèmes, on peut utiliser un compost qui retiendra l’humidité et soutiendra sa croissance. Sinon, on la garde à l’écart du dur soleil d’après-midi. 1,5 m, 1 m, zone de rusticité 3, soleil/mi-ombre

7. Alliums vivaces

Tout se mange dans les alliums : la tige, la fleur et le bulbe. On peut donc s’attendre à récolter souvent, surtout avec des plantes comme la ciboulette ou la ciboulette à l’ail. On les savoure lorsque les boutons floraux apparaissent, puis lorsqu’elles laissent leurs jolis pétales éclater. Mise en garde la mouche de l’oignon et la teigne du poireau ont tendance à s’attaquer à la plupart des alliacés. 30 à 60 cm, 50 cm, zone de rusticité 2 et +, soleil

8. Roquette sauvage

Les petites fleurs mielleuses ainsi que les feuilles de la roquette sauvage ont une légère touche de piquant, similaire à celle de la roquette cultivée. Agréable à croquer, la roquette sauvage peut résister aux températures élevées et aux sécheresses. De mai à octobre, vous pouvez récolter les feuilles extérieures chaque semaine, ce qui permettra à la rosette de bien pousser. Il est conseillé de laisser quelques fleurs avant l’arrivée de l’automne pour qu’elles puissent se ressemer. 60 cm, 30 cm, zone de rusticité 4, soleil/mi-ombre

Ce contenu spécial a été produit par l’équipe des publications spéciales du Devoir, relevant du marketing. La rédaction du Devoir n’y a pas pris part.

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