Mike Clay et ses amis profitent du temps qu’il reste avant que ne tombent les feuilles (et débute le tournage du jeu télévisé qu’il coanimera avec Anaïs Favron cet hiver, une nouvelle corde à son arc !) pour offrir un tout petit mini-album de quatre titres en dix minutes, condensé du talent de l’auteur-compositeur-interprète pour les ritournelles pop qui groovent et s’incrustent dans le cortex. C’est tout bon, quoique la meilleure, Moneytree, apparaît en ouverture, une affaire d’inspiration afrobeats et dancehall d’été à laquelle collabore le chanteur français Naâman. Sur la suivante, Moneyman (notez que l’argent et l’obsession qu’on lui porte servent de thème à cet EP), Clay and Friends reviennent à leurs amours funk classiques, pour aboutir à une douceur pop R&B à guitare acoustique (Fuck all the Money, qui cite dans le texte et la mélodie la célèbre The Message de Grandmaster Flash and the Furious Five), non sans avoir transité par une vignette R&B intitulée Good Morning Verdun.
