Des fruits pour tous, même en hiver !

Marianne Baril et Nicolas Auger
Collaboration spéciale, dujardindansmavie.com
Les arbres et arbustes indigènes, adaptés à notre climat, donneront nourriture et abris à la faune, tout au long de l’hiver !
Photo: iStock Les arbres et arbustes indigènes, adaptés à notre climat, donneront nourriture et abris à la faune, tout au long de l’hiver !

Ce texte fait partie du cahier spécial Plaisirs

Vous voulez profiter de la nature et de sa diversité animale, mais vous ne savez pas comment offrir à cette belle biodiversité un espace accueillant ? On a la solution : les arbres fruitiers rustiques, qui donneront des fruits en été et protégeront la faune en hiver.

Pour réussir la plantation de votre arbre fruitier, il est important de le planter dans un sol bien drainé et ensoleillé pour assurer un bon développement de la plante. En automne, laissez les graines, les tiges et les fruits non classés sur le sol et ne les nettoyez qu’au printemps. Vos nouveaux amis pourront alors en profiter discrètement et disperser les graines pour une meilleure multiplication des plants.

Choisir son arbre fruitier

Les arbres et arbustes indigènes, adaptés à notre climat, donneront nourriture et abris à la faune, tout au long de l’hiver !

Les sorbiers, tout comme les viornes, sont très rustiques. Ils ne vous demanderont presque pas d’entretien, vous n’aurez qu’à tailler le bois mort ! Tous deux développent de jolies fleurs blanches au printemps qui produisent ensuite des baies savoureuses. On peut les récolter après les premiers gels pour obtenir des fruits encore plus juteux. Un véritable délice en confiture !

1. Le sorbier d’Amérique (Sorbus americana), aussi appelé cormier, est l’un des plus reconnus pour ses grappes de fruits dont se délectent les oiseaux en hiver. Il peut atteindre une dizaine de mètres et son écorce tendre est aussi appréciée par les animaux.

Photo: iStock Sorbier d’Amérique

2. La viorne trilobée (Viburnum trilobum), ou pimbina, est un arbuste indigène aux fruits persistants et très appréciés des oiseaux. Ses couleurs automnales en font une splendeur en haie et il peut atteindre jusqu’à quatre mètres de hauteur.

Photo: Pépinière ancestrale Viorne trilobée

3. Le noyer cendré (Juglans cinerea) s’étend gracieusement sur des hauteurs impressionnantes, pouvant atteindre 12 à 18 mètres ! Sa noix, l’une des plus savoureuses qu’il est possible de faire pousser au Québec, au doux arôme de beurre fondant en bouche, est surnommée « butternut » en anglais. Armez-vous de patience toutefois, il vous faudra attendre près de 20 ans avant de les récolter.

Photo: Pépinière ancestrale Noyer cendré

4. Le noisetier d’Amérique (Corylus americana) produit quant à lui une délicieuse noisette dès l’âge de 5 ans. Parfait en haie nourricière, il atteint de 2 à 4 mètres. Les écureuils, chevreuils et orignaux raffoleront de ses fruits !

Photo: Pépinière ancestrale Noisetier d’Amérique

5. L’argousier (Hippophae rhamnoides), un arbrisseau originaire d’Europe et d’Asie, est très adapté au froid et produit des fruits riches en vitamine C et en antioxydants. Il existe plusieurs cultivars, dont les périodes de récolte et les propriétés varient. Pour sa fructification, il est nécessaire de posséder au moins un plant mâle et un plant femelle.

Photo: Marianne Baril Pommier à fruits persistants

6. Les pommiers et pommetiers à fruits persistants produisent des fruits qui restent accrochés à l’arbre en hiver, au grand plaisir de la faune. Le cultivar « AC® Diva » est résistant à la tavelure — une maladie grave du pommier qui s’attaque aux fleurs, aux fruits et aux feuilles — , tandis que la chair de la « AC® Eden » ne s’oxyde pas une fois coupée (à essayer dans vos salades). Toutes deux délicieuses à croquer, elles peuvent aussi produire un délicieux cidre de glace.

Photo: Pépinière ancestrale Argousier

7. Le rosier rugueux (Rosa rugosa) se pare de magnifiques fleurs en été et produit des fruits riches en vitamine C qui persistent jusqu’en hiver. Un festin bienvenu pour nos amis à plumes et pour nous. Essayez-les en ketchup ou en gelées, sans oublierd’enlever les graines qui peuvent irriter la peau et les muqueuses.

Photo: Pépinière ancestrale Rosier rugueux

Il ne reste plus qu’à observer la magnifique biodiversité qui se plaît chez vous, même en hiver.

Ce contenu a été produit par l’équipe des publications spéciales du Devoir, relevant du marketing. La rédaction du Devoir n’y a pas pris part.

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