Le désastre des inondations en Libye vu de l’espace

Maxar Technologies Au nord de la cité côtière de Derna se trouve l’oued Derna, cours d’eau en grande partie la cause des crues au coeur de la ville.

La tempête Daniel, qui a frappé le nord-est de la Libye dans la nuit de dimanche à lundi, a laissé derrière elle des dégâts énormes et a fait plus de 3800 morts. La ville de Derna, la plus touchée par les inondations provoquées par Daniel, est méconnaissable.

Maisons effondrées, rues inondées, voitures englouties et des milliers de disparus : à Derna, ville côtière de 100 000 habitants, l’ampleur du désastre est visible depuis l’espace, grâce aux images satellites de la compagnie américaine Maxar Technologies.

Photo: Maxar Technologies Au nord de Derna, en Libye

Au nord de la ville se trouve l’oued Derna, un cours d’eau qui prend sa source dans la région de Djebel Akhdar (la « montagne verte » en arabe) et se jette dans la Méditerranée. L’oued est en grande partie la cause des crues au coeur de la ville.

Photo: Maxar Technologies L’oued Derna, au centre, scinde la ville en deux.

Lors du passage de Daniel, les barrages en remblai qui retenaient les eaux de la rivière ont cédé, causant ainsi des dommages immenses de part et d’autre de son lit. L’oued Derna parcourt la ville du nord jusqu’au sud, la scindant en deux.


Photo: Maxar Technologies À l’ouest de l’oued Derna

À l’ouest de l’oued Derna, la ville est méconnaissable. Selon les données compilées par le Service Copernicus de gestion des urgences (CEMS) de l’Union européenne, la grande majorité des résidences de la ville ont été endommagées ou complètement détruites. On comptait, en date du 13 septembre, plus de 3900 résidences affectées par les crues.


Photo: Maxar Technologies À quelques kilomètres à l’ouest de la ville se trouve l’hôtel Emilia Tourist Resort.

L’hôtel Emilia Tourist Resort, situé à quelques kilomètres à l’ouest de la ville, est visible sur cette image. Ses installations ont été fortement endommagées, tandis que les résidences aux alentours ont été complètement détruites, selon les données de Copernicus.

Avec l’Agence France-Presse

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