Délicieuses grimpantes

Gabrielle Rochon-Sabourin
Collaboration spéciale, dujardindansmavie.com
Baies de goji
Photo: iStock Baies de goji

Ce texte fait partie du cahier spécial Plaisirs

Les plantes vivaces grimpantes, à la fois décoratives et comestibles, sont une solution gagnante pour votre jardin ! Non seulement elles embellissent et valorisent votre espace extérieur, mais elles vous permettent également de récolter des fruits délicieux après leur saison de croissance. Tout ça avec un entretien minimal ! Cependant, il est primordial de choisir les bonnes espèces pour le climat nordique du Québec.

1. Baie de goji

L’arbuste de baies de goji, originaire d’Asie, peut être cultivé avec succès au Québec. Sa présence dans votre jardin en étonnera plus d’un ! Les variétés Dynamite et Firecracker ont fait leurs preuves dans notre climat nordique. Ces arbustes aux petites baies rouges peuvent aussi être cultivés en pot dans les espaces urbains.

Entretien

Sans support, les tiges de l’arbuste retombent au sol et cherchent à s’enraciner. Au printemps, assurez-vous de bien attacher les nouvelles tiges aux treillis ! Vous pouvez aussi tailler les tiges mortes ou celles trop près du sol.

Récolte

Les baies sont prêtes à être dégustées lorsqu’elles prennent une couleur rouge orangé et s’attendrissent, habituellement vers la fin de l’été, jusqu’au mois d’octobre. Vous pouvez déshydrater les baies pour les utiliser dans vos recettes, elles régalent dans les smoothies et les muffins.

Zone 3 de rusticité avec précautions hivernales | Hauteur jusqu’à 2 mètres | Soleil ou mi-ombre

2. Mûrier rampant

Certains cultivars de mûres de jardin peuvent être cultivés à la verticale. Les variétés rampantes, comme le Perron Noir ou le Columbia Star, monteront joliment en hauteur à l’aide d’un système de palissage. L’avantage : vous pouvez créer la forme qui correspond à vos besoins ; un mur couvert de mûres juteuses, de charmants tuteurs en bois couverts de ronces… à vous de décider !

Entretien

Chaque printemps, il vous faudra attacher les nouvelles tiges, tailler les ramifications et supprimer les branches endommagées.

Récolte

Idéalement, on fait la récolte tous les deux ou trois jours. Les fruits matures devraient se détacher sans effort et être d’une couleur foncée uniforme. 

Zone 3 de rusticité avec précautions hivernales | Hauteur jusqu’à 2 mètres | Soleil ou mi-ombre

Photo: iStock Mûrier rampant

3. Patate en chapelet (notre coup de coeur)

Superbe plante indigène du Québec, la patate en chapelet grimpe de façon spectaculaire (elle peut atteindre jusqu’à cinq mètres !). Ses ravissantes fleurs parfumées roses et pourpres éclairent le jardin ou la bordure de maison. Bien qu’elle ne produise pas de fruits, elle offre de délicieuses fèves à l’automne, et ses tubercules se consomment comme la pomme de terre.

Entretien

La patate en chapelet est facile à cultiver, vous n’avez qu’à diriger les branches vers leur support au printemps.

Récolte

Les fèves se récoltent à l’automne et peuvent être consommées telles quelles ou déshydratées. Les tubercules seront prêts deux à trois ans après la plantation. Vous n’avez qu’à déraciner les racines près de la surface de la terre pour récolter les tubercules liés par une racine-liane. Préparés comme la pomme de terre, ils sont trois fois plus protéinés !

Zone 3 de rusticité | Hauteur jusqu’à 5 mètres | Soleil ou mi-ombre

Photo: Aiglon Indigo Patate en chapelet

Qu’est-ce que le palissage ?

La technique de palissage consiste à faire monter les tiges de votre arbuste à l’aide d’un support : fils, cordes ou grillages. Ainsi, les branches chargées de fruits ne s’affaissent pas. Toutes sortes de techniques s’offrent à vous !

Ce contenu a été produit par l’équipe des publications spéciales du Devoir, relevant du marketing. La rédaction du Devoir n’y a pas pris part.



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