Cinq idées déco pour dépoussiérer ses souvenirs de voyage

Jessica Dostie
Collaboration spéciale
«Quand je cherche un souvenir de voyage, j’aime choisir des objets utiles plutôt que simplement décoratifs», lance d’emblée l'animatrice et autrice Vanessa Sicotte.
Photo: Karim Manjra/Unsplash «Quand je cherche un souvenir de voyage, j’aime choisir des objets utiles plutôt que simplement décoratifs», lance d’emblée l'animatrice et autrice Vanessa Sicotte.

Ce texte fait partie du cahier spécial Plaisirs

Quétaines, les souvenirs de voyage ? Pas s’ils sont sélectionnés avec soin et traités avec originalité. Exit, le bol de coquillages au bord de la baignoire ! La clé d’un aménagement réussi, à la fois moderne et personnel : on ne conserve que les éléments qui éveillent une émotion, puis on les intègre de manière harmonieuse à notre décor. « C’est beaucoup plus qu’une babiole qu’on a achetée à l’aéroport ! » s’exclame l’experte déco Vanessa Sicotte. En ces temps incertains où les possibilités de voyager demeurent plutôt rares, ressortir les objets dénichés à l’étranger offre une forme de réconfort.

Oui aux objets utilitaires

 

« Quand je cherche un souvenir de voyage, j’aime choisir des objets utiles plutôt que simplement décoratifs », lance d’emblée Vanessa Sicotte, autrice et créatrice du site Damask & Dentelle. Elle donne en exemple un grand saladier bleu et blanc ramené du Maroc. « Oui, il est décoratif et s’agence bien au décor, mais on s’en sert aussi. Il ne fait pas juste prendre de l’espace sur la table de cuisine ! Et chaque fois que je l’utilise, j’ai le sourire aux lèvres en pensant à ce voyage. » De la même manière, on peut penser, entre autres, à réutiliser des textiles pour recouvrir des coussins ou créer une housse de couette personnalisée, suggère de son côté la designer d’intérieur Jessica Locas.

L’union fait la force

Pour un maximum d’effet, on peut choisir de regrouper plusieurs petits objets, indique Vanessa Sicotte. « Il y a quelque chose de ludique et de tout à fait charmant dans une collection », poursuit-elle. Ainsi, on peut présenter un ensemble de chandeliers ou de vases de provenances différentes sur une table d’appoint. Ou dans la bibliothèque, pour casser le rythme et ajouter de la diversité à travers les livres. « Quand on mélange des styles différents, on devrait quand même s’assurer d’avoir un rappel — de couleur par exemple — pour que ça reste harmonieux », précise néanmoins Jessica Locas.

Pour ou contre la galerie de photos ?

D’aucuns affirment que l’ère de la galerie de cadres est révolue. Vraiment ? « Historiquement, la mode des murs galerie remonte à l’époque des grands salons d’art parisiens, vers la fin du XIXe siècle, raconte Vanessa Sicotte, soulignant que ce type d’agencements ne disparaîtra donc pas de sitôt. On n’ira pas décrocher nos cadres parce que des magazines affirment que ce n’est plus tendance ! » Afin que la galerie de photos de voyage ne détonne pas dans le décor, on sélectionne des clichés dont les couleurs et la luminosité se marient bien. « Pour donner une impression d’unité, on peut tout simplement imprimer toutes nos photos en noir et blanc ou encore les recadrer pour créer des images plus artistiques et originales que le traditionnel paysage ou la photo de monument qu’on voit partout », renchérit Jessica Locas.Quelques autres idées pour jazzer le concept : suspendre nos photos à une corde de jute à l’aide de mini-épingles à linge ou coller au mur plusieurs impressions de type polaroïd en mosaïque pour en faire une sorte de papier peint temporaire. « Quand on est tanné, c’est alors très facile de les retirer », indique Vanessa Sicotte. On pourrait faire la même chose avec des cartes postales, poursuit l’experte.

À faire soi-même

 

Vanessa Sicotte est passée maître dans l’art de métamorphoser les objets déco — elle n’a pas animé la défunte émission Sauvez les meubles pour rien. Ses souvenirs de voyage n’y échappent pas non plus. « Si on a, par exemple, un bougeoir qui jure dans notre décor, mais qu’on souhaite garder pour des raisons sentimentales, je ne vois pas de problème à le repeindre, que ce soit avec de la peinture en aérosol ou de la peinture à la craie. » Elle propose en outre de fabriquer de jolies boîtes à souvenirs où ranger tout ce qui évoque notre voyage (billets d’avion, reçus de caisse et autres menus objets). Pour ce faire, résume cette passionnée des projets à réaliser soi-même, il nous suffit de décorer de jolies boîtes en bois « qu’on trouve dans toutes les boutiques de fournitures d’artisanat ». De quoi joindre l’utile à l’agréable ! Enfin, si on est du genre à accumuler les fleurs séchées, les galets et les coquillages, on peut aussi reproduire une nature morte dans un cadre 3D, communément appelé « shadow box ». Voilà l’activité parfaite pour occuper les enfants durant la semaine de relâche qui s’en vient.

Précieux souvenirs olfactifs

 

Notre mémoire est remplie d’odeurs — celle de la tarte aux pommes de grand-maman, mais aussi celle de l’air salin qu’on respire au bord de la mer ou celle d’un champ de lavande visité en Provence. « Pour moi, Istanbul sent les épices, Paris, les croissants, illustre Vanessa Sicotte. Ce n’est pas quelque chose qu’on rapporte nécessairement, mais on peut tenter de recréer notre souvenir olfactif. » Comment ? Grâce à une bougie ou à un parfum d’ambiance qui évoque cet endroit qui nous fait encore rêver. « On peut même fabriquer nos propres bougies et y placer les fameux coquillages qu’on ramasse chaque été à la plage plutôt que les laisser prendre la poussière dans la salle de bain. »

Réinventer la galerie de photos

Une valeur sûre des plus faciles à réaliser pour habiller les murs de belle façon en affichant nos photos de voyage préférées : la galerie de cadres. Voici cinq inspirations pour moderniser le tout.

1. Des formes inusitées, une finition dorée tendance

 

Ensemble de trois cadres ronds en laiton Fotochain, par Moe Takemura et Sung Wook Park pour Umbra (40 $, à umbra.com)

2. Parfait pour les clichés en noir et blanc. Très chic !

Cadre galerie Russo noir (40 $, chez Urban Barn)

3. Sans prétention — aussi idéal pour suspendre des cartes postales

Porte-photos Hangit, par Sung Wook Park pour Umbra (25 $, à umbra.com)

4. Le petit détail qui change tout, à prix mini

Cimaise Mosslanda (15 $, chez IKEA)

5. Un classique intemporel, offert dans toutes les tailles

 

Cadre en bois blanc (entre 50 $ et 300 $, chez Urban Outfitters)

 

Ce contenu a été produit par l’équipe des publications spéciales du Devoir, relevant du marketing. La rédaction du Devoir n’y a pas pris part.



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