Carnet voyage

Marie-Julie Gagnon
Collaboration spéciale
L’extraordinaire visite takara nipaluna/Walking Hobart proposée par Blak Led Tours nous plonge dans l’histoire de la Tasmanie à travers sept générations de femmes.
Photo: Blak Led Tours L’extraordinaire visite takara nipaluna/Walking Hobart proposée par Blak Led Tours nous plonge dans l’histoire de la Tasmanie à travers sept générations de femmes.

Ce texte fait partie du cahier spécial Plaisirs

Les actualités du monde touristique, ici et ailleurs.

Le printemps en Tasmanie

Si l’idée de troquer l’automne pour le printemps vous titille, sachez que la Tasmanie, en Australie, bascule doucement vers la belle saison. Une raison suffisante de s’y rendre ? L’extraordinaire visite takara nipaluna/Walking Hobart proposée par Blak Led Tours. Concoctée par une jeune Autochtone palawa et warlpiri, Nunami Sculthorpe Green, en collaboration avec la dramaturge Sarah Hamilton, la promenade de 90 minutes nous plonge dans l’histoire de l’île à travers sept générations de femmes. On suit le parcours emprunté par les membres de la résistance aborigène vers la Government House pour négocier la fin de la guerre noire en 1832.

Livré avec une intensité rare, le texte nous entraîne constamment entre l’intime et l’universel, des traditions méconnues et des drames humains qui nous ramènent à ceux vécus aussi à deux pas de chez nous. La construction théâtrale n’enlève rien à l’authenticité de l’expérience, bien au contraire : en racontant ainsi les défis auxquels ont fait face ses ancêtres, la guide tisse avec son public un lien qui se solidifie jusqu’au dernier tableau.On en ressort bouleversé et avec encore plus de questions. Par exemple, pourquoi les Tasmaniens se définissent-ils comme noirs, et non comme métissés, même si plusieurs ont le teint clair ? « Parce qu’avant même la colonisation, les femmes ont été agressées par des marins », répond la jeune femme. Non, les yeux ne permettent pas de tout voir.

New York en train

En attendant que les flottes de trains soient modernisées tant au Canada qu’aux États-Unis (ça s’en vient, nous promet-on d’un côté comme de l’autre de la frontière — certains circulent déjà entre Ottawa et Québec), on se réjouit comme on le peut : la liaison Montréal-New York par les rails est de nouveau possible. Après une pause de plus de trois longues années, le train a brièvement circulé au printemps 2023, avant d’être à nouveau forcé de s’arrêter à cause d’une nouvelle réglementation de Transports Canada obligeant les opérateurs à ralentir pendant la saison chaude.

Bien qu’au moins 10 heures soient nécessaires pour rejoindre la Grosse Pomme depuis Montréal, le train reste pour moi le moyen de transport le plus agréable pour effectuer le trajet — du moins si l’on a prévu pique-nique, boissons et collations et qu’on a de quoi se tenir occupé. Pas de points de contrôle, de retards aux aéroports ni de taxis aux prix exorbitants pour aller vers YUL et quitter JFK, EWR ou LGA : on part du centre-ville de Montréal et on arrive dans celui de New York juste à temps pour la nuit. Quand les feuilles tapissent déjà le sol au Québec, retrouver les tons de rouge, d’oranger et de jaune dans les arbres des Adirondacks m’accroche inévitablement un sourire au visage. New York l’automne me donne l’impression d’un sursis avant la grande plongée vers les journées les plus courtes de l’année.

Photo: Kevin Burkholder La liaison Montréal-New York par les rails est de nouveau possible.

Le train de Charlevoix en prolongation

Après avoir connu le meilleur été de son histoire, le Train de Charlevoix continuera de longer le fleuve jusqu’au 5 novembre. Des forfaits avec hébergement au départ de la chute Montmorency sont proposés, tout comme des escapades d’un jour, notamment au Massif de Charlevoix. « Nous avons aussi un forfait “Train et télécabine” », souligne Isabelle Vallée, cheffe, communications et relations publiques, du Massif. Ainsi, les vendredis, samedis et dimanches, entre le 15 septembre et le 8 octobre, les passagers pourront quitter Québec en matinée, emprunter la télécabine une fois à Petite-Rivière-Saint-François, profiter des sentiers sur place et rentrer dans la capitale nationale en fin de journée. Prix par personne : 168 $.

Photo: Alain Blanchette Le Massif de Charlevoix propose un forfait « Train et télécabine ».

Pas nouveau, mais encore tout beau

À Richmond, en Colombie-Britannique, les dumplings, on connaît ! Dans une ville où 75 % de la population est d’origine asiatique, et dont 50 % se définit comme chinoise, la scène culinaire devient un véritable voyage par les papilles. Pour repérer les meilleures adresses, Tourism Richmond a même créé le Dumpling Trail Guide. Parfait pour célébrer la Journée nationale du dumpling, le 26 septembre, ou pour s’évader entre deux vols, le centre-ville de Richmond se trouvant à quelques minutes de l’aéroport de Vancouver.

Ce contenu a été produit par l’équipe des publications spéciales du Devoir, relevant du marketing. La rédaction du Devoir n’y a pas pris part.



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