Carnet voyage

Marie-Julie Gagnon
Collaboration spéciale
Hôtel CitizenM Paris Gare de Lyon
CitizenM Hôtel CitizenM Paris Gare de Lyon

Ce texte fait partie du cahier spécial Plaisirs

Les actualités du monde touristique, ici et ailleurs.

CitizenM, la chaîne idéale pour les télétravailleurs ?

Peu de chaînes m’ont ravie comme CitizenM au cours des dernières années. Après le succès de son premier hôtel à l’aéroport Schiphol d’Amsterdam, inauguré en 2008, la compagnie néerlandaise a répliqué la recette dans plusieurs villes d’Europe, des États-Unis et d’Asie. Et ce n’est pas fini : dès le 5 septembre, Austin, au Texas, s’ajoutera à la liste. Suivront Rome, Dublin et Menlo Park, en Californie. Juste assez grandes pour loger un très grand lit, les chambres comptent deux atouts essentiels à mes yeux : une utilisation simple et judicieuse de la technologie et aucun plastique à usage unique. Mieux : l’électricité provient à 90 % d’énergies renouvelables. Après une première expérience concluante à Miami, j’ai séjourné dans l’établissement qui se trouve à deux pas de la gare de Lyon, à Paris, le mois dernier. Même bonheur de retrouver le matelas et les oreillers confortables, plusieurs prises de courant, y compris de 110 volts — nul besoin de chercher ce satané adaptateur, qui semble toujours en cavale —, le restaurant ouvert 24 heures sur 24, les espaces de travail partagés colorés, l’art omniprésent et le gargantuesque buffet du petit-déjeuner. Bien entendu, on ne s’y rend pas pour retrouver le charme d’une destination, mais pour son côté pratique. Dans la tendance du « luxe abordable », CitizenM m’apparaît comme l’une des meilleures options pour les télétravailleurs de passage qui préfèrent l’hôtel à la location d’un appartement.

Randobus en Montérégie

Pendant que les files s’allongeaient dans les stations du nouveau REM, j’ai mis le cap sur le parc du Mont-Saint-Bruno grâce à la navette 298. En moins d’une heure — le trajet dure environ 45 minutes depuis le terminus Longueuil —, je me suis retrouvée sur le sentier des Lacs. Le Randobus est offert aux visiteurs depuis l’été 2021 grâce à une collaboration entre le Réseau de transport de Longueuil (RTL), la Société des établissements de plein air du Québec (SEPAQ), la Ville de Saint-Bruno-de-Montarville et Tourisme Montérégie. Coût pour l’aller-retour : 7 $. Pour profiter du parc, les visiteurs doivent présenter leur carte annuelle ou acheter un billet au coût de 9,55 $ (gratuit pour les 17 ans et moins) au centre de service. Les passagers du Randobus peuvent également bénéficier d’un rabais de 25 % sur la location d’équipement comme une planche de surf à pagaie ou un canot. Le Randobus effectue six allers-retours par jour les samedis et dimanches jusqu’au 20 août. Lors de notre départ, en début d’après-midi, nous n’étions que trois à bord, mais au retour, une vingtaine de passagers sont montés dans le dernier autobus quittant le parc. Les horaires se trouvent sur l’application mobile Chrono.

Photo: Marie-Julie Gagnon Parc national du Mont-Saint-Bruno

Nouveaux vols vers Saint-Domingue

Souvent négligée au profit des plages de Punta Cana, Saint-Domingue attirera-t-elle davantage de visiteurs du Québec grâce au nouveau vol d’Arajet qui la reliera à Montréal à compter du 7 novembre ? Chose certaine, la République dominicaine est beaucoup plus que ses vastes étendues de sable, si invitantes soient-elles. Plus ancienne ville européenne d’Amérique, Saint-Domingue compte de superbes bâtiments issus de l’époque coloniale, des musées, une vie nocturne animée et de bonnes tables où se côtoient les influences créoles, européennes, africaines et taïnos. Son centre historique, qui se visite aisément à pied, est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Filer vers les montagnes offre aussi un tout autre visage du pays.Annoncés la semaine dernière, les nouveaux vols d’Arajet, qui dessert aujourd’hui une vingtaine de destinations dans 14 pays, sont actuellement vendus à partir de 155 $US par segment (204 $CA).Le gouvernement du Canadaconseille toutefois de faire preuve d’une grande prudence partout au pays. La criminalité est particulièrement présente dans les grandes villes.

Photo: iStock Saint-Domingue, en République dominicaine

Pas nouveau, mais encore tout beau

Indissociable des belles années des Foufounes électriques, où il offrait des performances en direct, Zilon a marqué bien des Montréalais depuis ses premières créations sur les murs de la ville dans les années 1970-1980. Comment oublier l’oeuvre réalisée dans le cadre du Festival Mural en 2014 à l’angle des rues Saint-Dominique et Marie-Anne, Dépanneur Peur fermé 24 heures sur 24 ? Au Diamant de Québec, la vitre qui protège sa fresque Les divinités spectaculaires, hommage au mythique bar punk le Shoeclack déchaîné, dont le vestibule se trouvait au même emplacement, nous permet d’admirer son trait reconnaissable entre tous sans les tags et les graffitis qui altèrent inévitablement les oeuvres de rue. On en profite pour aller lever un verre à sa mémoire sur le toit-terrasse du bâtiment, accessible jusqu’au 3 septembre.

Ce contenu a été produit par l’équipe des publications spéciales du Devoir, relevant du marketing. La rédaction du Devoir n’y a pas pris part.



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