Carnet voyage

Carolyne Parent
Collaboration spéciale
Dans certains hôtels Mimaru, à Tokyo, on dort chez les Pokémon.
gotokyo.org Dans certains hôtels Mimaru, à Tokyo, on dort chez les Pokémon.

Ce texte fait partie du cahier spécial Plaisirs

Les actualités du monde touristique, ici et ailleurs.

Beaux rêves à Tokyo

Vous irez au Japon cet automne ? Comme je vous envie. Pays de tous les enchantements, c’est aussi celui du bien-vivre ensemble et de l’affabilité désintéressée — des conditions gagnantes pour y voyager par soi-même, car on peut toujours compter sur un bon samaritain pour nous tendre la main au besoin, et je parle d’expérience !

Dans la capitale, plusieurs hôtels ont ouvert leurs portes récemment, qui pourraient peut-être vous inciter à prolonger votre séjour en sol nippon. Voyons voir… Marque urbaine du groupe Hoshino Resorts, OMO réunit de beaux hébergements bien situés et abordables. La tarification étant fonction du nombre de services offerts, les établissements portent un numéro à l’avenant. Ainsi, OMO1 désigne des hôtels capsules et OMO7, à l’autre bout de l’éventail, ceux offrant une gamme complète de services. Le petit plus ? Des activités locales y sont proposées, et ça, c’est vraiment apprécié ! Ainsi, au nouvel OMO3 d’Asakusa, un arrondissement historique du vieux Edo (l’ancien nom de Tokyo), celles-ci comprennent une visite guidée du quartier et une animation visant à démystifier la cuisine de ses yatai (popotes mobiles).

Dans ce même secteur où Sensō-ji, un temple bouddhiste impressionnant, a pagode sur rue, l’hôtel Yokozuna, du groupe Stay Sakura, loge dans une ancienne écurie de lutteurs de sumo. En partenariat avec l’Association japonaise de sumo, il rend hommage aux yokozunas, les grands champions de ce sport national plus que millénaire. Amateurs, prenez note que l’un des tournois majeurs de sumo aura lieu en ville en septembre.

Enfin, histoire de faire une incursion dans l’univers kawaii (mignon) si typiquement japonais, cap sur l’une des chambres au thème de Pokémon de l’un des hôtels Mimaru de la capitale !

De bons vins nous y amènent !

La semaine dernière, à l’île d’Orléans, avait lieu la grand-messe du Conseil des vins du Québec, qui regroupe 110 vignobles. On m’y avait invitée, car, selon sa directrice générale, Mélanie Gore, « l’industrie viticole du Québec, c’est aussi de l’agrotourisme » ! Et comment ! Bien que les vins québécois ne détiennent qu’une toute petite part de marché, selon la SAQ, l’engouement qu’ils suscitent va croissant (pensons aux vins naturels pétillants, notamment), et rendre visite à ceux qui les élaborent fait désormais partie de nos rituels d’automne. À preuve, la Fête des vendanges, qui se déroulera les 2, 3, 4, 9 et 10 septembre prochains, à Magog, en est à sa 30e édition ! Ailleurs, plusieurs vignobles nous espèrent, tels que le très beau domaine Les Vents d’ange, à Saint-Joseph-du-Lac (du 1er septembre au 22 octobre prochains) et le Vignoble Sainte-Pétronille, entre autres propriétés de l’île d’Orléans.

Photo: Carolyne Parent Le Vignoble Sainte-Pétronille, à l'île d'Orléans

Moment Factory aux Invalides

Spécialisée dans la conception d’environnements immersifs, la boîte du Mile End ne chôme pas… Elle célèbre cette année la 10e saison de son parcours nocturne Foresta Lumina à Coaticook, elle injecte du merveilleux à sa façon au Village québécois d’antan, à Drummondville, et elle inaugurait, au début du mois, Akadi Lumina au pays de la Sagouine, à Bouctouche, au Nouveau-Brunswick. Le 22 septembre prochain, elle dévoilera, à Paris, à l’Hôtel national des Invalides, une nouvelle création Aura réalisée en partenariat avec le Musée de l’armée et produite par Cultival. « Aura Invalides, c’est à la fois un moment de connexion très intime avec le monument et un vrai moment d’émerveillement collectif », pense Jean-Baptiste Hardoin, directeur de création de Moment Factory. À l’instar d’Aura à la basilique Notre-Dame, dans le Vieux-Montréal, cette performance multimédia fera se rencontrer l’esprit et l’aura du lieu, en plus de contribuer au rayonnement du savoir-faire d’ici.

Photo: Moment Factory L'expérience Aura Invalides, à Paris

Pas nouveau, mais amélioré !

Pouvoir voler avec Fido ou Grisou ne date pas d’hier, mais les réservations pour eux, qu’ils voyagent en cabine ou en soute, sont désormais grandement facilitées chez Turkish Airlines. Finis les appels téléphoniques au transporteur à leur sujet : le tout se règle désormais en ligne, pendant la réservation initiale ou même par la suite, directement sur le site Web ou sur l’application de la compagnie aérienne. Pour mémoire, celle-ci dessert 344 destinations dans 129 pays.

Ce contenu a été produit par l’équipe des publications spéciales du Devoir, relevant du marketing. La rédaction du Devoir n’y a pas pris part.



À voir en vidéo