Quelle boisson végétale choisir?

Virginie Landry
Collaboration spéciale, Cariboumag.com
Il y a plusieurs raisons d’opter pour une boisson végétale et tout autant d’options.
Photo: Il y a plusieurs raisons d’opter pour une boisson végétale et tout autant d’options.

Ce texte fait partie du cahier spécial Plaisirs

Que ce soit à cause d’une intolérance au lactose, dans le cadre d’une alimentation végétarienne ou pour contrer l’impact environnemental de la production de lait de vache, il y a plusieurs raisons d’opter pour une boisson végétale et tout autant d’options. Cependant, ces boissons ne sont pas toutes égales. Laquelle choisir ?

À la recherche du meilleur substitut de lait d’un point de vue environnemental ? Il faut alors considérer l’utilisation d’eau nécessaire à la production de sa matière première, les émissions de gaz à effet de serre des usines de transformation et du transport des produits, ainsi que la superficie de terres agricoles utilisées, la déforestation engendrée par sa culture et les répercussions sur la biodiversité.

Ensuite, il ne faut pas oublier l’aspect nutritionnel des boissons. À vérifier sur le carton : la liste d’ingrédients (Est-elle courte ? D’où proviennent-ils ?), la quantité de glucides, de protéines et de vitamines (dont le calcium) dans une portion.

D’autres aspects sont non négligeables : le coût, le goût et la capacité à mousser, si on consomme surtout notre lait dans un café latté.

Comparaison entre trois boissons végétales populaires.

Avoine

Au goût et en texture, la boisson d’avoine est probablement la plus onctueuse tout en étant naturellement douce. Elle est riche en calcium et contient des fibres, en plus d’un certain apport en protéines. Elle mousse particulièrement bien, ce qui fait d’elle une option parfaite pour un latté.

En ce qui a trait à l’environnement, elle coche toutes les bonnes cases : elle nécessite peu d’eau, peu de terres agricoles, et sa production émet peu de gaz à effet de serre. Et si on choisit une boisson faite d’avoine canadienne, on réduit encore plus son empreinte carbone.

Soya

En général, la boisson de soya fait bonne figure d’un point de vue environnemental. Ses valeurs nutritives se comparent à celles du lait de vache, mais elle est moins calorique. Elle est protéinée, riche en fer et faible en gras.

Le plus gros problème concernant la boisson de soya est que sa production, qui va toujours en augmentant, participerait à la déforestation de l’Amazonie, en Amérique du Sud. C’est pourquoi il vaut mieux vérifier si le soya utilisé a été cultivé au Canada ou aux États-Unis.

Amande

L’important point négatif de la boisson d’amande est que sa production requiert une très grande quantité d’eau. Les amandiers sont des arbres qui ont soif, et produire un verre de 200 ml nécessite environ 74 litres d’eau, selon le site anglais Science Focus. Cependant, c’est tout de même beaucoup moins que le lait de vache, qui nécessite environ 125 litres d’eau pour la même quantité.

Du côté nutritionnel, la boisson d’amande, composée à environ 98 % d’eau, est souvent bourrée d’additifs pour la rendre nutritive et de sucre pour en adoucir le goût. Il faut choisir l’option sans sucre pour réellement en apprécier les qualités. Malgré tout, elle contient très peu de protéines.

Vedette en devenir : la boisson de pois

Faite de protéine de pois jaunes cassés et séchés, la boisson de pois est encore difficile à trouver, mais gagne lentement en popularité. Si elle devait se tailler une place importante sur le marché des boissons végétales, elle serait une option intéressante pour les locavores, puisqu’on produit du pois jaune au Québec. Elle est nutritive (protéinée et très riche en calcium) et douce pour l’environnement.

Ce contenu a été produit par l’équipe des publications spéciales du Devoir, relevant du marketing. La rédaction du Devoir n’y a pas pris part.

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