La communauté cycliste numérique dans l’œil de Charles-Frédérick Ouellet

Pour plusieurs cyclistes, les sorties à vélo sont l’occasion d’utiliser Strava pour rester connectés les uns aux autres et obtenir des données sur leurs performances. Même en solo, l’application de suivi sportif devient un outil numérique pour se dépasser. Le Devoir a accompagné ces sportifs dans les rues de Québec.

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1 Pour le cycliste Maxime Rheault, Strava est un outil essentiel. « Je ne serais jamais devenu un bon cycliste si je n’avais pas eu Strava, je pense », estime celui qui a tranquillement retrouvé l’amour du vélo à la fin de sa vingtaine. Il attaque ici la montée de la rue des Glacis, qui mène à la place D’Youville Charles-Frédérick Ouellet Le Devoir
2 Pour lui, recevoir un « kudos » sur cette application — l’équivalent d’un « j’aime » sur Facebook —, c’est comme une tape dans le dos, un encouragement numérique qui le motive. Le sentiment de communauté que crée l’application lui permet d’avoir accès à toutes sortes de données sur ses courses et sur celles des autres. Charles-Frédérick Ouellet Le Devoir
3 Lorsqu’il a commencé, Strava lui permettait aussi de se comparer aux gens classés « élite », comme ceux qui roulent dans des clubs, en équipe. « Ça prend ça pour te développer dans un sport comme le cyclisme, explique-t-il. En tant que cycliste, tu décodes beaucoup l’histoire de la ride juste par les données. » C’est ce qui l’intéresse. Charles-Frédérick Ouellet Le Devoir
4 Sur l’application, les utilisateurs peuvent concourir pour décrocher le « King » ou le « Queen of the Mountain » (KOM ou QOM), soit le meilleur temps sur un segment. Maxime, qui en a déjà obtenu quelques-uns, croit qu’il faut être prudent avec ce genre de défis. Son mot d’ordre ? Les réaliser de façon sécuritaire, hors des heures de pointe. « Si c’est à 6 h du matin que tu dois te lever pour faire un segment sur une piste cyclable, ça va être ça. » Ici, rue Sainte-Angèle. Charles-Frédérick Ouellet Le Devoir
5 Certaines personnes ne mettent pas toutes leurs courses sur l’application, seulement leurs meilleures. Selon Maxime, elles devraient toutes s’y retrouver, les bonnes comme les mauvaises. Pas question d’embellir la réalité sur ce réseau social sportif. À droite: la côte de la Canoterie dans le Vieux-Québec Charles-Frédérick Ouellet Le Devoir
6 De son côté, Alexandre Lebel a rejoint Strava il y a quatre ans pour cumuler des données. « Je ne m’entraîne pas pour faire des classements », explique-t-il. Durant l’été, il a même flirté avec l’idée de retirer l’application de son téléphone pour cesser de se comparer aux autres et de se mettre de la pression inutilement. Ici, un entraînement de nuit sur la côte de Beaupré. Charles-Frédérick Ouellet Le Devoir
7 Pendant l’été, il s’est concentré sur l’événement pour lequel il s’est tant entraîné : le Big Red Gravel Run dans les Laurentides. Charles-Frédérick Ouellet Le Devoir
8 Sa nouvelle vie de papa le contraint à s’entraîner le soir, routine du dodo oblige. C’est donc à la tombée du jour qu’il enfourche son vélo, allume ses lumières et part sur les routes de Québec. Sortir même s’il fait noir a ses avantages : « Je me sens vraiment plus en sécurité de rouler de soir que de jour. » Pourquoi ? La route est moins fréquentée et les gens sont moins pressés. Charles-Frédérick Ouellet Le Devoir
9 La sécurité est d’ailleurs une préoccupation importante pour Alexandre, qui croit que les mentalités sur la circulation à vélo doivent changer. Lors de ses sorties, il a observé plusieurs comportements dangereux de la part de certains automobilistes. Charles-Frédérick Ouellet Le Devoir
10 « Ce qui m’agace, c’est qu’une fois à vélo, tu perds tous tes droits à l’intégrité et à la sécurité pour ces gens-là. Tu es une sous-personne pour eux, ils pensent qu’ils ont le droit de te frôler. » Mais la nuit, le calme règne généralement, comme ici boulevard Sainte-Anne. Charles-Frédérick Ouellet Le Devoir
11 Gabriel Paré est un autre passionné de cyclisme, mais aussi de course à pied. C’est en 2020, pendant la pandémie, qu’il s’est mis plus sérieusement au vélo. Charles-Frédérick Ouellet Le Devoir
12 Les rues de la capitale nationale sont depuis devenues son terrain de jeu, parfois en petit groupe, parfois en solo. Virages serrés plus techniques, côtes de différentes intensités : rouler dans la ville implique plus d’action, selon lui. Il profite de la fermeture temporaire du tunnel Samson pour varier son parcours d’entraînement. Charles-Frédérick Ouellet Le Devoir
13 Pour lui, Strava a été une manière de se donner des défis en tentant de réaliser le meilleur temps, le fameux KOM, sur différents segments de la ville « C’est le fun d’avoir une petite couronne une fois de temps en temps, mais ce que j’aime faire, c’est plus de battre mon temps à moi », mentionne-t-il. On le voit ici monter la pente douce du segment nommé « Kicker loop » situé sur les plaines d’Abraham. Il s’agit de son secteur préféré dans la ville. Charles-Frédérick Ouellet Le Devoir
14 « On est chanceux, il y a beaucoup de dénivelés », précise le jeune homme de 23 ans, qui aime particulièrement ces défis. Sur la photo, il s’engage sur le premier segment de la côte De Salaberry, l’une des montées les plus imposantes de la ville qui se termine avec une inclinaison de plus de 18 %. Charles-Frédérick Ouellet Le Devoir
15 On le voit ici en pleine ascension de l’avenue Honoré-Mercier, artère située au coeur de la Ville de Québec. Charles-Frédérick Ouellet Le Devoir

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