«I Told Them…», Burna Boy

Une révélation de ce septième album de la star nigériane Burna Boy : monsieur est un fan du Wu-Tang Clan. Il porte le t-shirt du collectif dans le clip de l’infectieux simple Big 7, dans lequel apparaît l’architecte sonore du groupe, RZA. Comme le fait le Wu-Tang, il échantillonne les mêmes vieux films de kung-fu pour orner ses chansons. RZA philosophe aussi sur la brève12 Jewels alors que son cousin GZA, lui, pose sa voix sur la chanson titre, en ouverture. On l’a compris, le son rap d’il y a 30 ans est une inspiration majeure sur cet album pop, festif et bondissant, grâce auquel Burna ajoute de nouvelles saveurs à la sauce afrobeat. Une saveur plus rap, plus R&B, qui ne maquille cependant pas les racines rythmiques highlife/afrobeat nigérian qui ont fait sa réputation, aujourd’hui planétaire. Ce disque est léger comme tout, dans le propos comme dans la forme, mais dangereusement addictif, chaque chanson comportant sa petite ritournelle qui nous reste en tête dès la première écoute.

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